J’ai connu Nadia et Jean-Michel Faure grâce à des amis communs, et je les découvre au fil des jours, mais j’ai eu envie d’en savoir plus sur eux. Il n’est pas fréquent d’avoir des médiums dans ses relations. Parfois cela peut même faire peur. Perso, si je pense médium je pense « Sixième sens » et je vois des entités partout. Pour un peu, j’aurais le sentiment de vivre parmi d’autres gens, invisibles à mes yeux, et je suis pas fan de cette idée en fait.
Alors, « Médium » rimerait t’il uniquement avec au-delà ? Je vais vite interroger l’ami Wikipédia. Voici ce qu’il me dit :
On nomme médium une personne qui serait sensible à des influences ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Des suppositions avancent que les médiums percevraient les manifestations de l’au-delà, ou bien des esprits. D’autres suppositions suggèrent que les médiums percevraient intuitivement des informations lors d’un changement de leur état de conscience. De multiples activités, religions et cultures prétendent utiliser les capacités des médiums dont les facultés supposées se déclinent de diverses manières.
Hum. Ca me laisse sur ma faim. Je lis ici et là que Médium rime avec Voyant. Je multiplie les recherches et n’obtient pas les réponses que j’attends.
Vous savez quoi ? Je vais demander à Nadia et Jean-Michel Faure directement. Après tout ils sont médiums. Ils me diront.
Vous venez ? Me laissez pas seule. Merci.
Bonjour Nadia, Bonjour Jean-Michel, je vais aller droit au but. J’aimerais savoir ce qu’est un médium ?
Bonjour Margaux,
Nadia : « Et bien un médium, c’est une personne qui sert d’intermédiaire entre les esprits et les hommes. Le médium a une sensibilité qui permet d’avoir la faculté de servir «de canal», «de récepteur» afin de communiquer avec l’au-delà. A travers notre médiumnité, Jean-Michel et moi utilisons aussi l’écriture automatique, le pendule, et les oracles. Tous ses supports et notre médiumnité, nous permettent de transmettre des messages et d’obtenir des réponses aux questions que posent nos consultants. »
Est-ce un don ?
Pour nous deux ? Un don. Peut être ? Il est clair que c’est aussi une capacité de notre cerveau à recevoir et percevoir l’invisible, une faculté, un talent ou une compétence comme pourrait l’être un avocat, un psychologue, etc. La médiumnité fait partie de nous, que l’on en soit conscient ou non. Nous avons tous des perceptions extrasensorielles, mais beaucoup de personnes ne les emploient pas.
Avez-vous d’autres dons ?
Oui, pour tous les deux, nous pratiquons le magnétisme curatif et nous sommes aussi passeurs d’âmes.
Nadia, Jean-Michel, appartenez vous à une famille de médiums et de voyants ?
Non, pour ma part juste un arrière grand-père qui guérissait par les prières et pour Jean-Michel sa grand-mère qui conjurait le feu.
A quel moment avez-vous eu des manifestations et quel genre de manifestations étaient-ce ?
Nadia : « J’avais 8 ans. Je faisais des rêves prémonitoires et j’annonçais au matin à ma mère ce que j’avais vu pendant la nuit. Je ressentais des présences autour de moi mais aussi des bruits».
Jean-Michel : « Cela a commencé lorsque j’avais 6 ans de façon percutante. Je percevais l’univers parallèle où je dialoguais avec les esprits, les défunts, et même dans mes jeux d’enfants».
Avez-vous eu peur de ce que « voyiez » et « entendiez » ?
Nadia : «Oui et non. J’avais la foi, je récitais mes prières et tout allait mieux. J’avançais naturellement à chaque expérience car ma grand-mère, qui avait la foi, me disait toujours que Dieu me protégerait si je priais».
Jean-Michel : «Je prenais peur à chaque fois en me réfugiant sous les draps de mon lit, ne laissant passer que le bout de mon nez pour pouvoir respirer. Je dormais la lumière allumée pour ne pas être dérangé. J’ai eu quelques nuits blanches à discuter avec l’au-delà !!! »
Dites-moi, avez-vous osé en parler autour de vous ? Si oui, quel regard avaient les gens sur vous ?
«Les personnes étrangères nous regardent souvent et encore aujourd’hui comme des personnes à part, voir bizarres et ne comprennent pas. Nous suscitons souvent des interrogations alors que nous sommes Madame ou Monsieur tout le monde. En revanche c’est mitigé pour la famille et les amis, certains acceptent d’autres non.
Pour nous deux, nous ne nous cachons pas , lorsque l’on nous demande notre profession nous n’avons aucune gêne à la dire ».
Comment percevez-vous les informations relatives à la vie du consultant : clairvoyance, clairaudience, flashes ?
Nadia : «Dès le démarrage d’une consultation que ce soit en cabinet ou par téléphone, je communique toutes les informations qui m’arrivent en clairaudience et clairvoyance. Je communique télépathiquement avec l’au-delà, avec mes guides et transmets des informations au consultant sans aucune question. Ensuite j’utilise les oracles et le pendule pour communiquer mes ressentis et répondre à des questions plus précise».
Jean-Michel : «Lorsqu’un consultant me rend visite ou bien me téléphone, ses yeux qui reflètent son âme, sa poignée de mains ou sa voix me transportent déjà. Je reçois beaucoup d’informations venant de ma médiumnité. J’entre en contact aussi avec les personnes qui nous ont quittés sur le plan terrestre sans les obliger à communiquer avec moi. Je me détache vers une autre dimension, le monde de l’invisible et transmets au consultant les réponses aux questions qu’ils se posent. J’utilise aussi l’écriture automatique, les runes et les oracles pour affiner mes prédictions».
Qu’est-ce qui vous a amené à en faire votre profession ?
«Pour tous les deux, je pense qu’à un moment ou un autre de notre vie, nous avons dû faire le choix d’être en harmonie avec nous-même. C’est-à-dire aider les autres en utilisant nos capacités et ainsi vivre pleinement de notre passion».
Préconisez-vous l’intérêt de consulter un médium, lorsque l’on doute de soi, que l’on hésite devant une croisée de chemins ?
«Oui, tout à fait, comme l’on peut consulter un conseiller financier etc. Beaucoup de chefs d’entreprise nous consultent et demandent conseils. Cela peut aider à faire les bons choix».
Est-ce que le médium peut infléchir le destin ? Avons-nous un libre arbitre ?
« Nous pensons tous les deux que dans nos vies il y a une part de Destin, et que le reste dépend des impulsions que l’on donne à sa vie. Le Destin n’est destiné qu’à nous faire mieux accepter l’adversité, mais c’est souvent mal compris, et certaines personnes ont tendance à se laisser aller alors que leur destin, c’est elles-mêmes qui doivent le construire. Bien sur les grandes lignes sont tracées mais ne dit-on pas: « aide-toi, et le ciel t’aidera » ? Nous avons le libre arbitre sur notre destin et nous médiums sommes là en missionnaires, afin de guider et d’aider à faire les bon choix».
Est-il facile d’évacuer le flots d’informations que vous recevez lors d’une séance ? Appelleriez-vous nettoyage cette évacuation ?
«Oui, il est facile d’évacuer pour tous les deux. Nous restons toujours dans l’empathie. Nous avons une mission de communiquer ce que l’on nous transmet. Nettoyage ? Non ! »
Vous consultez aussi bien au cabinet que par téléphone, avez-vous une préférence ?
« Non,cela ne déstabilise pas nos prédictions que ce soit par téléphone ou en cabinet».
Nadia, Jean-Michel, j’aimerais savoir une chose. Quand vous arrivez dans un lieu, que percevez vous ?
« Nous ressentons l’âme de la maison mais aussi les énergies qui sont présentes. Il peut s’agir d’énergies positives comme négatives. Nous ressentons aussi l’histoire de la maison et les scènes qui ont eu lieu. Nous pouvons voir aussi les âmes présentent sur les lieux».
Vous arrive-t’il de « voir » d’autres entités ?
« Oui. Cela nous arrive aussi. Nous pouvons voir des entités mais aussi des formes et pensées négatives ou positives».
Nadia, Jean-Michel, promis après j’arrête de vous questionner mais une question me hante.Lorsque vous parlez avec quelqu’un, que voyez-vous de cette personne ?
« Ce que l’on veut nous communiquer à l’instant « T ». Cela peut être de décrire le fond de son âme ou un message à lui transmettre».
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Merci beaucoup Nadia et Jean-Michel, j’ai été ravie de cette interview. Je meurs d’envie de savoir si quelqu’un avait, au moment de celle-ci, un message à me transmettre. Et surtout qui. Mais je n’ai pas osé demandé.